Etudes de cas

Premier volet : Construire des références communes : « une politique de la preuve par l’exemple ».

Etudes de cas : Un ensemble coordonné de ressources documentaires
Inscrit dans le calendrier 2010 – 2011 de l’activité des Pactes Locaux.

Cette rubrique expérimente une forme de collecte ciblée pour servir l’organisation territoriale des solidarités comme proposition sociale et comme mode d’action.

Elle réunit :

  • des fiches initiatives (FI) illustrations d’expériences avec leurs documents associés, ainsi que des études de cas (EC) plus approfondies. Toutes ne sont pas documentées ou présentées au même degré. Tous ceux qui sont le producteurs de FI ou EC et qui souhaitent les compléter, les modifier, bref les mettre à jour peuvent nous contacter. Cette rubrique teste un prototype de Fiches initiatives, adaptée du format DPH, rodé par son usage depuis 2005 pour le site du BASE Sud Audois (voir rubrique 2 ci-dessous )
  • des analyses et les propositions (AP) synthèses de débats et textes de réflexions,/action qui nourrissent la politique de la preuve par l’exemple, l’outillage et la mise en mouvement des acteurs.
  • dans les langues de leur producteur, parfois disponible en plusieurs langues.

Elle est subdivisée en

1. Intercontinental dans la perspective : « En route vers Manille 2013 ».
à partir des contributions à l’atelier 7 (LUX’09), du Forum internet qui l’a suivi comme premier pas de mise en œuvre du consensus issu de l’atelier 7 à l’occasion du Forum Asiatique de l’Economie Solidaire (Tokyo, novembre 2009) ou extrait du Bulletin International de Développement Local Durable (8ème année d’édition en 3 ou 4 langues, bénévole).

2. Europe pour la préparation de la Journée du 23 novembre 2010 : Jalon vers des « P’Actes Européens ».
à partir des acquis antérieurs des Pactes Locaux (depuis 1998), et plus récemment de la démarche de mutualisation 2007-2009, pour préparer LUX’09 et s’inscrire dans le projet européen de cohésion territoriale, avec la Gouvernance Multi-Niveaux, comme moyen d’action à expérimenter et documenter pour que la société civile en soi l’un des piliers.

3. Les Voyages Apprenants (VA) sont l’objet d’une rubrique en soi pour montrer ce que produit un processus d’apprentissage « in situ  », structuré à partir de l’expérience : illustrer – débattre – proposer. La rubrique fait connaître les suites de la réalisation et des impacts éventuels d’un VA chaque fois que l’occasion d’une mise à jour se présente : localement pour le territoire accueillant d’une part, montée en généralité, mainstream d’autre part. Mais d’autres expériences existent, sous de multiples formes, adaptées aux objectifs d’apprentissage les uns des autres …car voyager pour apprendre est une pratique vieille comme le monde, à redécouvrir aujourd’hui.

4. Analyses et propositions : « Énoncer, et non dénoncer » pour transformer la vision et ouvrir sur des perspectives concrètes d’action collective. De façon plurielle, les visions privilégiées dans cette rubrique sont celles qui sont apprises à l’expérience, car c’est bien souvent le chaînon manquant entre les théories et les méthodes d’applications dans les régulations.

5. Mise en mouvement : « des collectifs d’acteurs vers l’acteur collectif »  : à partir des relations entretenues (ou à installer) avec d’autres collectifs d’acteurs qui agissent dans une perspective similaire ou voisine depuis l’ancrage territorial local des réponses vers la globalisation des solidarités. Apprendre à fonctionner ensemble est une question à part entière, car personne n’a la taille critique pour des réponses complètes, structurées, opérationnelles.

1 - Intercontinental dans la perspective : « En route vers Manille 2013 ».

ANCRAGE LOCAL/ GLOBAL

2010 : Réseau URGENCI (Urbain-Rural : Générer des Echanges Nouveaux entre Citoyens)
Le réseau URGENCI se construit depuis 2004 comme un réseau international d’acteurs de terrain, de citoyens, producteurs et consomm’acteurs, porteurs d’une approche économique alternative appelée les Partenariats Locaux Solidaires entre Producteurs et Consommateurs (PLSPC).

Aux quatre coins du monde, les PLSPC prennent des formes différentes dues aux spécificités sociales, historiques, géopolitiques, agricoles et économiques de chaque pays ou région d’implantation. Néanmoins, comme leur nom l’indique, ce qui réunit les membres d’Urgenci se résume ainsi : _ 1/ Partenariat : ce partenariat se manifeste par un engagement mutuel de fourniture (par les producteurs) et d’écoulement (par les consommateurs) des aliments produits à chaque campagne agricole. _ 2/ Local : il s’agit ici de promouvoir les échanges de proximité. Les PLSPC s’inscrivent dans une démarche active de relocalisation de l’économie. _ 3/ Solidaire : le partenariat est basé sur une solidarité entre les acteurs qui se manifeste par : - Le partage des risques et des avantages d’une production saine, adaptée au rythme des saisons et respectueuse de l’environnement, du patrimoine naturel et culturel et de la santé. - Une rémunération juste et équitable payée à l’avance et suffisante pour assurer une vie digne des paysans et de leurs familles. _ 4/ Le binôme Producteur/Consommateur : c’est une relation directe basée sur les rapports humains et la confiance, sans intermédiaire, sans hiérarchie, sans relation de subordination.

C’est l’addition et l’application sur le terrain de ces quatre fondamentaux qui constituent le socle commun sur lequel se développent des valeurs plus générales. Au Japon : Teikei partenariat ; dans le monde anglo-saxon, les partenariats CSA et ASC (Community Supported Agriculture aux Etats-Unis et au Royaume-Uni / Agriculture soutenue par la Communauté au Québec) ; en France, les AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne), etc...

AFRIQUE

BURKINA FASO

2009- Tourisme responsable-Burkina-Faso (en français)
Des politiques publiques régulatrices pour le tourisme responsable, Burkina Faso
La démocratisation de l’économie par le tourisme pour créer les conditions d’une satisfaction plus rapide et appropriée des besoins des habitants, et, partant de là, instaurer un développement local durable, on attend de la communalisation : • une plus grande responsabilisation des populations – « se prendre en main » • une mobilisation des ressources locales – « se bouger » • une solidarité entre les acteurs locaux – « travailler ensemble, coude à coude » et non « jouer des coudes » pour écarter l’autre. Patricia Tamini, 2009.

CÔTE D’IVOIRE

2009- ONG Côte-d’Ivoire (en français)
Espoir-Vie : association de développement communautaire - organisation non gouvernementale - Republique de Côte d’Ivoire L’ONG Espoir-Vie a pour objectif de contribuer au développement de l’être humain (Enfants, Jeunes, Femmes, Hommes) sans distinction de milieu social, de religion, d’ethnie, de race et d’appartenance politique.Les domaines d’intervention de l’ONG sont : Education ; santé et environnement ; lutte contre la Pauvreté. KOFFI Konan Claude François, 2009

SÉNÉGAL

2009- Budget Participatif au Sénégal ; Décentralisation (en français)
- Des processus du budget participatif au Sénégal : Un outil pour le renforcement des capacités, de la citoyenneté des acteurs et de consolidation de la gouvernance locale.
- Apprendre à devenir citoyen et moteur d’une décentralisation au service des communautés : l’expérience du budget participatif au Sénégal par Nfally Badiane Nfally Badiane,2009

2009-FENOPES-Sénégal (en français)
Vers la mise en place de la Fédération Nationale des Organisations Féminines pour la Promotion de l’économie Solidaire – FENOFPES
. L’expérience en cours se déroule dans un contexte sénégalais marqué par un accroissement rapide de la population ; des disparités régionales (de 5 millions d` habitants en 1976 ; la population est passe près de 12 millions) ; déficit des productions vivrières ; progression nette de la pauvreté ; forte tendance à l` urbanisation ; taux d’analphabétisme élevé chez les femmes. Avec l’avènement de la politique de décentralisation au Sénégal sous la loi N° 96-06 du 22 mars 1996 portant code des collectivités locales. Dans ce contexte politique, les femmes vont prendre conscience de la nécessité d’une re-formulation de leurs organisations afin de disposer de structures plus opérationnelles Nafy Diagne, 2009.

LA RÉUNION

_2009-Villages Créoles-L aRéunion (en français)

Villages créoles est né en 2000 sur l’île de Réunion, ile française de l’océan indien, à partir d’une étude qui a défini le concept, la stratégie, l’organisation et la constitution d’un réseau ayant pour objet le développement touristique de territoires de la Réunion « Rurale ». La constitution de ce réseau répond à une attente de plus en plus forte des habitants, des élus, des professionnels qui souhaitent être des acteurs privilégiés du développement touristique et social de leur territoire. Villages Créoles a pour ambition d’améliorer ses stratégies territoriales en valorisant les avancées collectives et les pratiques responsables. Or, cette démarche de valorisation des pratiques responsables est pénalisée par une mauvaise appréhension de la notion de responsabilité qui pénalise les avancées collectives…. Un repli de chaque collectivité sur ses compétences aux dépens de la construction collective. Qu’en est-il de l’appropriation des pratiques responsables ? Comment co-responsabiliser un collectif d’acteurs pour que chacun prenne sa part du projet collectif, mais aussi se sente comptable du portage de l’ensemble, le projet territorial ? Catherine Dostes, 2009.

AMÉRIQUE DU NORD

QUÉBEC

2009-CLD-Québec (en français)
Les Centres Locaux de développement (CLD) du Québec : Organiser la mobilisation et la concertation locale en milieu urbain, contre vents et marées. Le développement local et l’économie sociale ont en commun leur enracinement dans la communauté. Les centres locaux de développement auxquels on a confié au Québec le développement local et de façon plus spécifique le développement de l’économie sociale, ont pour mission de mobiliser et concerter les communautés locales à un niveau beaucoup plus micro que leur territoire, dans la perspective de répondre le plus étroitement possible aux particularités de ces communautés et des opportunités qu’offre leur territoire. Le défi des CLD est étroitement lié à la valorisation de la démocratie participative et son enracinement dans les quartiers (ou arrondissements ou villages) de son territoire.
Exemple du CLD de Québec. Le Centre Local de développement de Québec est né de la fusion de quatre organisations au même moment où 13 municipalités étaient fusionnées pour former la ville de Québec actuelle. 8 arrondissements ont été formés à ce moment-là dans la perspective de garder le pouvoir le plus près possible des citoyens. Mais la culture de concurrence stérile entre les municipalités qui justifiait le projet de fusion, a repris le dessus. C’est à ce moment que nous avons proposé un modèle d’organisation original qui à notre sens devait permettre la mobilisation et la concertation à l’échelle d’une communauté locale au niveau d’un quartier et même d’une rue, sans nourrir les guerres de clocher.
Jacques Fiset, 2009.

2009-Ecocollectivité-Québec (en français)
Le projet d’écocollectivité de la Municipalité régionale de Conté de Pierre de Saurel. Des années 1940 aux années 1980, la construction navale a assuré la prospérité de la collectivité et attiré de grandes industries en métallurgie. De 1980 à 2000, une sévère crise manufacturière a provoqué la perte de plus de la moitié des emplois industriels. Pour affronter le choc, les acteurs locaux ont appris à concerter leurs efforts.
René Lachapelle, 2009

2009-Coop-du-coin-Québec (en français)
La coop du coin de Saint-Adelphe MRC de Mékinac en Mauricie. Elle dispose d’un atout majeur, soit le potentiel touristique avec un des plus beaux paysages de la région. Malgré cela, Saint-Adelphe doit relever le défi de la rétention de ces citoyens et citoyennes en conservant des services de proximité. En effet, depuis 2005 on ne trouve dans la municipalité qu’une petite épicerie, une station-service à essence et un garage.
En 2005, les citoyens de Saint-Adelphe ont décidé de réagir avant qu’il ne soit trop tard. Une réelle volonté du milieu a permis de mobiliser les énergies nécessaires à l’élaboration d’un projet que l’on pouvait qualifier d’audacieux. La corporation de développement économique local organisation une rencontre afin de réfléchir sur les possibilités de développement de la municipalité. Une trentaine de personnes, dont les élus locaux, les entrepreneurs, les organisations publiques et les citoyens ont identifié un projet porteur et rassembleur. Il s’agissait d’une coopérative qui exploiterait deux commerces de base dans la communauté, soit une épicerie et une quincaillerie.
Lynn O’Cain, 2009.

FI-2010-ESS-Chgmtéchelles-Québec (en français)
Changements d’échelles dans la construction de l’économie sociale et solidaire, du local au national – exemple du Québec Au début des années 90, une récession frappa durement l’Amérique du nord. Les mouvements sociaux se manifestèrent afin de réclamer des actions des gouvernements. En 2005, le mouvement des femmes organisa une marche intitulé « Du pain et des roses » qui convergea vers l’Assemblée nationale. Le gouvernement promis alors d’agir. Notons en passant que cette marche inspira la Marche mondiale des femmes de l’année 2000.L’objectif était de réclamer du support et des programmes de lutte à la pauvreté, notamment pour les femmes.
En 1996, le gouvernement du Québec, désirait réduire le déficit à zéro, convoqua un sommet socio- économique regroupant les partenaires sociaux historiques qu’étaient le patronat et le syndicalisme, et pour une première fois, y invita les mouvements sociaux.
Un groupe de travail proposa que l’économie sociale devienne un axe stratégique de lutte contre la pauvreté. Dans le rapport « Osons la solidarité », des propositions concrètes étaient formulées afin de créer des emplois, tout en répondant à des besoins sociaux importants.
L’ensemble des partenaires sociaux endossèrent cette vision, et le gouvernement l’adopta comme stratégie. Afin de travailler à la mise en œuvre de cette approche, le Chantier de l’économie sociale du Québec, une association regroupant la majorité des mouvements sociaux, était crée, et appuyé par le gouvernement. Yvon Poirier,2010

USA

2009-DD-EcoVerte-SmartGrowth-USA (en français)
Développement durable, économie verte et smart growth aux USA. Cette note fait un état des lieux des définitions, et un tour d’horizon des réseaux. Ils conçoivent une vision alternative et durable des modes de vie urbains ainsi que de nouvelles méthodes de planification urbaine et d’utilisation des technologies. Cette vision se concrétise dans de multiples initiatives locales, y compris de nature économique, avec un fort contenu éducatif et participatif. Les associations ou ONG qui les animent, des universités et des consultants ont développé pour leurs membres -ou pour le « marché »- une ingénierie (guides, logiciels, etc) luxuriante et une importante offre de formation. On peut citer en exemples le Projet« 2 degrés » (www.project2degrees.org) qui fournit aux collectivités territoriales des logiciels de calcul des impacts carbone et une gamme d’instruments de mesure et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le Center for Neighbourhood Technology qui a élaboré des méthodologies de base pour les villes et documente toute une série d’instruments de réduction des émissions au niveau local ou des entreprises ou la communauté de pratique sur internet www.americangreenjob.net
Jean-Pierre Pellegrin, 2009.

AMÉRIQUE DU SUD

CHILI

2009-Mouv-économie-solidaire-Chili (en espagnol)
El Movimiento de Economía Solidaria en Chile Qué se entiende por Economía Solidaria desde esta Red ?Las distintas personas e instituciones entienden el concepto de Economía Solidaria. como una “forma de organizar la actividad económica que toma muy en cuenta a las personas, sus capacidades, sus intereses, la satisfacción de sus necesidades. La ES ordena el proceso productivo no en función del capital sino a partir del trabajo y las relaciones de asociatividad y cooperación” . Se trata de una economía basada en valores : confianza, responsabilidad, diálogo, justicia, solidaridad.
Ana Leighton,2009

ASIE

INDE

FI-2010-ASSEFA-Inde (en français)
ASSEFA Association for Sarva Seva Farms (ASSEFA)-Inde Une approche holistique de développement local et communautaire visant l’autosuffisance.
À l’occasion du 40e anniversaire de ses activités, l’Association for Serva Seva Farms (ASSEFA) de l’Inde a publié un recueil de divers articles, dans un livre au titre évocateur : « La marche silencieuse de la force invisible ». En mars 2008, ce mouvement, d’inspiration Gandhienne regroupe 9 766 villages dans 8 états différents de l’Union indienne. Ainsi, au total, ce sont 803 000 familles, donc plus de 3,5 millions de personnes qui bénéficient des multiples activités d’ASSEFA. On prévoit qu’en 2010, celles-ci concerneront 1 million de familles. Cet article ne décrit pas en détail l’ensemble des activités d’ASSEFA , il donne une idée du travail réalisé depuis 2002, date à laquelle Yvon Poirier a effectué une visite sur place. Yvon Poirier, 2010.

JAPON

FI-2010-Kobé-Japon (français, anglais, espagnol)

La nourriture et l’agriculture soutenue par la Communauté - Symposium du Réseau Urgenci International Network, Kobé (Japon) 2010
Avec la continuation de la crise économique, financière, sociale et environnementale mondiale, la pertinence des actions locales est plus grande que jamais. L’importance de la souveraineté alimentaire pour les communautés a pris un nouveau sens. Mais l’Agriculture Soutenue par la Communauté (ASC) n’a rien de nouveau. Le concept a été initialement conçu au Japon au début des années 1970s, pour tenter d’assurer une nourriture saine et biologique à une époque où la pollution par le mercure a provoqué la maladie Minemata, le lait maternel empoisonnait les enfants, et la pollution provoquait de graves dégâts d’une manière générale. Une étude de cas exemplaire : les autorités locales de Tamba City montent au créneau. Judith Hitchman, 2010

2007-Seikatsu (français, anglais, espagnol)
Seikatsu Club. Lier le local et le global.

Il est pertinent de préciser que le mot « Seikatsu » signifie « vie » en japonais. Ainsi, même si le mouvement est devenu une union des coopératives de consommation, la philosophie de base trouve encore ses racines dans cette origine liée à la vie. Le Seikatsu Club est aujourd’hui une union de 30 coopératives locales avec plus de 290 000 membres (en juin 2007), dont 99,9% sont des femmes. Yvon Poirier, 2007

MALAISIE

2009-Malaysian-Network (en anglais)
Malaysian Network of Social Enterprises.
Malaysia is a multi ethnic and multi racial society which has seen tremendous socio-economic changes over the past 50 years since its independence from the British in 1957. It has an impressive track record of poverty reduction from 50% of house hold to less than 5% in 2007
The current efforts for economic empowerment can be strengthened by ‘sharing and learning from one another’ (Learning Journey) . Some of the partners have strengths in community development, others in research & training, others in policy advocacy, others direct social welfare assistance and others in business and credit lending.
A collaborative engagement will enable them to be an alternative player creating the structures and models which will enhance grassroots knowledge, expertise and competencies ie role in policy advocacy.
Initiate a training and capacity building of leadership and building sustainable institutions and micro social enterprises. Various actors met on Feb 20, 2009 for sharing and brain storming together with Mr Ben Quinones of CSRSME, Asia at the Centre for Social Entrepreneurship, Binary University College. In addition a number participated at the Workshop on Finance for Social Enterprise in Malaysia (March 10-13, 2009)
Denison Jayasooria, 2009.

PHILIPPINES /ASIE

2009-SETF-Philippines (en anglais)
The Social Enterprise Task Force : The objective for establishing SETF is to create a space for the community of co-creators of solidarity economy in Asia to exchange experience and information and to engage in joint planning and action. The strategic task of SETF is to promote the development of solidarity economy through the strengthening of solidarity based social enterprises in Asian countries. SETF is potentially the forerunner to the Asian Alliance for Solidarity Economy (AASE) which was birthed conceptually at the CSRSME Asia consultative workshop in Bangkok in October 2008.
Ben Quinones, 2009.

2007-Inner-City-Philippines (français, anglais, espagnol)
Inner City Development Cooperative (Quezon City, Philippines).Une initiative originale d’épargne et de prêt pour les pauvres urbains.
Tatalon est l’un des 39 barangays (communautés locales) du 4e district de Quezon City. Au total, Quezon City a quatre districts et a une population totale de 2,4 millions, soit la plus grande des 17 municipalités de la région métropolitaine de Manille (population totale de 11 millions).
La plupart de la population de Tatalon (environ 30,000) est soit pauvre ou extrêmement pauvre. En effet, Tatalon est l’une des communautés les plus pauvres de la région de Manille. La plupart des gens vivent dans des taudis et ne sont pas propriétaires du terrain. Beaucoup vivent dans des zones qui sont régulièrement inondées.
Yvon Poirier, 2007
français, anglais, espagnol

2- Europe : « Vers des P’Actes Européens ».

EUROPE 2011 : La lutte contre la pauvreté dans la stratégie européenne 2020 (anglais ; français)

ALLEMAGNE

FI- 2010-Technologie-Netzwerk-Berlin (anglais, allemand) Technologie-Netzwerk Berlin : Action and research for the Local Social Economy

Technologie-Netzwerk Berlin e.V. / TechNet (an association certified as working for the public benefit) is a network of individuals, initiatives and organisations working towards the common goals of research, training and education in the areas of community economic development, and local employment strategies. It runs an Economic Self-Help Training and Education Centre as well as an Interdisciplinary Research Group (IRG) ’Local Economy’. A key focus of the research and development activities is the creation of jobs through the establishing of social enterprises. Via its work, TechNet has built up a wide range of contacts and co-operative relationships with similar projects, agencies, public sector bodies and enterprises. Karl Birkholzer, 2010

FRANCE

FI- 2010-APFP-France (en français)
L’Association de Promotion et de Fédération des Pays (APFP) appuie l’expression nationale des Pays, dans une démarche globale, stratégique et prospective.
Elle a pour mission de mutualiser les expériences entre Pays et d’être le support d’un échange permanent d’informations entre leurs représentants et ceux des collectivités locales, de l’Etat et des acteurs locaux. L’Association porte les contributions des Pays aux Pouvoirs Publics, en représentant leurs intérêts, à partir de la remontée des pratiques de terrain. Plusieurs thématiques font l’objet de réflexions, d’analyses et d’études, dont le lien urbain / rural, les services à la population, la planification spatiale, le développement durable, le développement économique ou encore la gouvernance. La solidarité revêt pour l’APFP une dimension territoriale et sociale. En effet, ce n’est qu’à une échelle territoriale cohérente que des outils et des démarches solidaires peuvent pertinemment être engagées. C’est pourquoi les Pays découvrent, inventent, innovent pour faire émerger des réponses aux enjeux que sont : l’enclavement territorial, l’isolement social, les fractures (urbain/rural, numérique, d’accès aux services...), l’équité territoriale et l’accessibilité. Michael Restier, 2010

2009-Terre-de-Liens-France (en français)
L’association Terre de liens est née en 2003 pour favoriser l’installation de petites structures qui prônent une agriculture durable et de proximité, lutter contre la spéculation sur le foncier et de trouver une solution collective au problème d’accès au foncier ; À la fin des années 90, inspirée par l’exemple de la banque verte néerlandaise « la Triodos Bank » qui a développé dès les années 80 un fonds vert qui permettait aux gens d’investir pour acheter des terres pour l’agriculture bio, cette réflexion s’est développée au sein de mouvements d’éducation populaire, de la finance solidaire, de l’agriculture biologique et bio dynamique et de la protection de l’environnement. L’association Terre de liens a été créée en 2003 et est devenue le creuset de la réflexion sur les réponses à apporter au problème de l’accès au foncier. Marc Barny, 2009.

2009-Trophées-tourisme-responsable-France (en français)
Trophées du tourisme responsable : La Responsabilité Sociale des Entreprises des acteurs du tourisme « responsable » : du « micro interne » au « macro externe », un exemple de croisement filière/territoire à bénéfice réciproque. A quelles conditions ? Le 20 Septembre 2007 se tenait à Paris la remise des premiers Trophées du Tourisme Responsable, initiative pionnière de Voyages–sncf.com (VSC, première agence de voyages en ligne française). La thématique : et en 2008 ? Les lauréats 2007 sont-ils, un an après, dans la logique d’innovation récompensée par leurs victoires ? VSC a confié au cabinet BEIRA.CFP, spécialisé dans l’articulation tourisme-développement durable et membre des Pactes Locaux, le soin de donner les premiers éléments de réponse à cette question. L’idée était d’inscrire les Trophées dans une démarche qualité en appréciant leur « traçabilité » tout en valorisant les efforts des lauréats. Alain Laurent, 2009.

ENTRÉE RÉGIONALE

ALSACE

FI-2010-MCM-Alsace (en français)
Maison de la citoyenneté mondiale (MCM) de Mulhouse : les affaires du monde sont les affaires de tout le monde. Roger Winterhalter est un militant né de la guerre d’Algérie. Élu autogestionnaire durant 24 ans à la mairie de Lutterbach, dans une Région conservatrice, il témoigne qu’avec peu de moyens et avec le pouvoir que l’on se donne, on peut faire des choses ». La Maison de la Citoyenneté Mondiale est inaugurée le 19 avril 2002. C’est « un lieu qui favorise l’expression, libère les énergies, contribue à l’émergence d’un nouvel imaginaire collectif. Son activité repose sur quatre orientations principales : l’action citoyenne, la société multiculturelle, les solidarités internationales et l’économie solidaire. Voyage Apprenant, 2010

Initiatives en cours :
2010-IAE-Alsace (en français)
2010-ECLOSE-Alsace (en français) _2009-Culture-MCM-Alsace (en français)
2009-SOL-Alsace (en français)
2010-Mutuelle-solidaire-Alsace (en français)
2009-Monnaies complémentaires-Réseau-transfrontalier (en français)
2010-Karavane-chômeurs-précaires-Réseau-transfrontalier (en français)

- Actions et expériences d’insertion par l’activité économique en Alsace : 134 structures d’IAE (dont la MCM n’est pas la moindre !) qui inscrivent la solidarité dans la réponse aux besoins essentiels : pour se nourrir, se loger, se déplacer, se meubler, travailler, 10328 salariés en 2008

- ECLOSE, projet d’éco-logis solidaire : engagé en 2007, il est prêt à démarrer. un lotissement de maisons bioclimatiques avec comme exigence une économie d’énergie et une empreinte écologique respectant l’environnement. Ce groupe de maisons partiellement ou totalement auto construites avec un écobilan énergétique, se donne des moyens mutualisés : entraide, formation, conseil et des structures en commun (construction et espaces collectifs, gestion des ressources et des déchets). Ainsi cette démarche allie : La maîtrise du foncier et le développement d’un habitat répondant à des normes de Haute Qualité Environnementale ; le respect de l’Environnement ; la création de logements sociaux ; l’accès à la propriété en auto construction accompagné ; l’accueil de nouveaux habitants, de porteurs de projets économiques en accompagnant leur intégration familiale et professionnelle

- Culture : permettre à des personnes qui, souvent, sont frappées par le chômage, qui vivent dans la précarité et l’exclusion de s’exprimer par le chant, la musique, la poésie, le théâtre, la peinture, la sculpture ; de communiquer leur misère et leurs espoirs ; de faire le lien (pourquoi pas) avec les Citoyens du Monde ouverts à ce type de démarches ; d’échanger ; de monnayer leurs talents, leurs oeuvres (en euros ou en monnaie complémentaire telle le Freitaler, le BonNetzBon, le SOL...).

- La monnaie SOL est un moyen de paiement et d’échange qui se développe par la synergie entre les différents acteurs, au sein d’un réseau d’entreprises, d’organisations et d’institutions qui partagent des valeurs humaines, sociales et solidaires. Il ne peut s’utiliser que dans ce réseau, dont la construction et l’élargissement dépendent de la collaboration des acteurs de la vie locale.Monnaie non spéculative et fondante, il permet les échanges par l’intermédiaire d’une carte à puce et d’une gestion individuelle par internet. Création de l’Association SOL Alsace en 2009.

- Mutuelle solidaire : Inédite, ambitieuse, c’est une démarche expérimentale, qui repose à la fois sur la réflexion et sur l’action qui vise au moins 2 objectifs, grâce à la mixité sociale : Lutter contre la pauvreté monétaire, par un partage, travailler ensemble sur la notion de besoin et la priorisation de ces besoins. Réviser notre regard sur la pauvreté et les personnes qui vivent cette situation : pour les « riches en santé, en travail… », sortir de tous les préjugés autour de la pauvreté ; pour les « pauvres en argent », sortir du sentiment de honte le plus souvent vécu et se réapproprier leur propre vie. Démarrage le 22 janvier 2009 à Mulhouse. Après 18 mois, avec une 12ne de contributeurs : 3905 € en 2009 et 2420 sur 6 mis en 2010.

- Mise en réseau d’expérimentations de monnaies complémentaires dans l’espace transfrontalier : En Allemagne, on peut citer pas loin de 20 expérimentations. En Suisse, il y a le BNB (le Bon Netz Bon). Il y a aussi le Wir. En France, il y a le SOL. La MCM est une des structures support de cette expérience et bénéficie donc d’une aide lui permettant de poursuivre le travail entrepris. Mais il existe un territoire qui n’est pas concerné par ce financement. Il s’agit de l’espace transfrontalier et plus particulièrement de la zone allant de l’Alsace vers Frieburg en Allemagne et la région Bâloise en Suisse.

- La « Karavane 2010 » a été un moment fort avec son thème contre la pauvreté et l’exclusion eet a débouché sur la mise en place d’un réseau transfrontalier. Une prise de conscience de la population est relevée par tous, notamment lors du passage de la Caravane où les gens se sont sentis interpelés. En Suisse aujourd’hui, à Berne, une pétition de 125 000 signatures est présentée pour un référendum en septembre sur la précarité. Dans les trois pays, un accueil des chômeurs est organisé à Offenburg, Bâle et Mulhouse.

BRETAGNE

2010-CODESPAR-Pays-rennais (en français)
CODESPAR : Conseil de Développement Economique et Social du Pays et de l’Agglomération de Rennes.
Une instance de concertation et d’aide à la décision dans les domaines du développement économique et social, de l’aménagement, de l’emploi et de la formation… Un lieu de mobilisation et de coopération des acteurs autour des enjeux et des projets stratégiques concernant son territoire Un espace de contribution au suivi et à l‘évaluation des politiques mises en oeuvre sur son territoire
Exemple à mettre à jour. Les Pactes Locaux ont réalisé un Voyage Apprenant qui ne portait pas encore ce nom-là en 2000 : « Forum de Betton 2000 : Coopérer et agir pour associer l’économique et le social, l’efficacité et la solidarité : contribution à la réflexion et perspectives d’action » (avec des Actes du Forum). À partir du site internet, 2010.

FI- 2010-Bretagne-Coopération internationale- (en français).
Relations de territoire à territoire entre la Région Bretagne et l’Afrique de l’Ouest pour contribuer à la réduction des inégalités et au développement économique. Cet entretien reconstitue le chemin parcouru par Alain Yvergniaux, « un engagement personnel de longue date, porté par des valeurs humanistes et des convictions ». Membre des Pactes Locaux, alors qu’il était élu communal de Betton (1995), et élu de l’Agglomération Rennes métropole (2001), avec le CODESPAR. Puis élu conseiller régional en 2004, « avec la dimension régionale chevillée au corps et au cœur. Je pense qu’on peut ressentir l’identité régionale fortement, sans pour autant que ce soit un territoire « terrier ». Au contraire, l’ancrage dans le territoire est aussi source d’ouverture au monde ».

ILE DE FRANCE


 2008- Voyage Apprenant 4 : Comment les habitants s’organisent-ils collectivement pour initier de nouvelles pratiques socio-économiques répondant à leurs besoins et contribuant au mieux vivre ensemble ? Île-de-France, Fontenay-sous-bois, 18 et 19 novembre 2008

VA-2008-ESS-Urbain-Ile de France (en français)
Novembre 2008 à Fontenay sous Bois (Ile de France). Des jeunes adultes reviennent habiter le Quartier des Larris où ils ont grandi, s’organisent et créent des activités solidaires pour le faire revivre. 2001 Initiation d’un pôle d’activité : coexistence et complémentarité des commerces et services solidaires avec les commerces traditionnels La boutique de commerce équitable Terroirs du monde ouvre (2003) et décide de mener une mission d’expertise pour fédérer et crédibiliser le projet collectif (2005).

Le Collectif Equitess réunit 7 associations autonomes et solidaires entre elles (2007). Un promoteur du projet, Jean-Philippe Gautrais, élu adjoint au maire prend une délégation « habitat et développement durable des quartiers » (2007). Equitess pense le quartier en interrelation avec la ville et négocie des appuis à différentes échelles : Ville, Conseil régional Ile de France, CG 94, Etat, Fondations…

Documents associés :
2008- Quelles actions culturelles et éducatives les habitants d’un quartier peuvent-ils créer pour réinvestir l’espace public local, Fontenay-sous-Bois Val de Marne, France (en français).
2008 - Comment les habitants d’un territoire s’organisent-ils collectivement pour initier de nouvelles pratiques socio-économiques répondant à leurs besoins et contribuant au mieux vivre ensemble ? », Fontenay-sous-Bois,Val de Marne (en français).

LANGUEDOC-ROUSSILLON

2009-Pays-cathare-Aude (en français)
Pays Cathare : Croire à un avenir possible recrée une énergie collective.
Il initie un processus qui fait du patrimoine un levier de développement et fédère progressivement les Audois. C’est un acte compliqué quand on est dominé de retrouver confiance. Le constat est le déclin de l’économie rurale. Sans un projet global, les flux du marché vont continuer à appauvrir le Département. Le patrimoine, en termes de marketing, crée du lien avec une marque commerciale territoriale. Dès lors, l’intérêt commun devient supérieur à la somme des intérêts particuliers. Agriculteurs, hébergeurs, guides… sont reliés entre eux et permettent de surmonter les grosses divisions entre les identités locales des microterritoires, entre les catégories d’acteurs, entre les visions du passé des spécialistes du patrimoine et de l’histoire …
Voyage apprenant dans l’Aude, 2009 : rencontre avec Eric Andrieu, élu ; accueil au Conseil général de l’Aude.

2009-BASE-sud-audois-Aude (en français)
BASE Sud Audois (Bureau pour l’Action Solidaire dans l’Espace Sud Audois) : développement économique local par une stratégie solidaire du partage de l’expérience.
Le BASE Sud Audois se constitue en novembre 2000 comme plate-forme associative pour apporter la contribution d’acteurs locaux engagés dans des activités d’insertion et d’installation de nouveaux actifs, de services aux collectivités, de développement local, de travail social et de consultance pour un "mieux vivre ensemble".Ils font le choix de « mettre en commun leurs compétences et leurs moyens pour consolider les solidarités actives à l’échelle du territoire de la Haute Vallée de l’Aude, améliorer l’impact d’une économie plus solidaire et d’un modèle de développement respectueux des personnes et des ressources naturelles » (art. 2 des statuts).
Ils sont convaincus qu’une nouvelle culture des échanges est possible, que les ressources de ce territoire sont avant tout ses ressources naturelles et ses habitants. Leur site, ouvert en 2008, enregistre un nombre d’utilisateurs en constante évolution et bénéficie d’une notoriété croissante. L’animation de cette plateforme virtuelle assurée par un comité éditorial est complété par un travail relationnel sur le terrain. L’interaction avec les différents publics confirme le besoin d’information à l’échelle territoriale.
Fiche de présentation Martina Wollny, 2009 (Atelier 7) et Journée d’échanges avec la délégation internationale « En route vers LUX’09 », 20 mars 2009 à Luc-sur-Aude.

2009-SA-Golgemma-Aude (en français)
SA Golgemma : Une entreprise engagée dans la démarche ISO 26 000 (Aude)
Patrick Collin s’installe en 1991 à Castillou, dans la commune de Luc sur Aude, en SARL.Sa société fusionne avec celle de Jean-Claude Pichot en 1997 pour fonder la SA GOLGEMMA ; elle produit et fait le négoce d’huiles essentielles, de belle qualité, majoritairement bio. Elle est l’une des dix entreprises présentes sur le marché européen. Elle est repérée, sans publicité, parce qu’elle est innovante par ses pratiques. La conduite de l’entreprise privilégie la responsabilité sociale et l’emploi local.

La norme ISO 26 000 est un outil d’évaluation pour conserver et relier le dynamisme économique, social et environnemental. Elle peut être une voie de progrès et renverser la charge de la preuve, car l’industriel doit prouver l’innocuité de son produit, ce n’est plus aux pouvoirs publics de prouver la toxicité en cas de problème. P. Collin observe, en voyageant que beaucoup d’ONG pensent mal leurs activités, parce qu’elles ne partent pas de la réalité. Il faut introduire la réflexion économique sur la composition d’un prix, une comptabilité, un équilibre dépenses / recettes dans une vue d’ensemble.
Rencontre avec Patrick Collin, lors du passage de la délégation internationale « En route vers Lux’09 », le 21 avril 2009, en présence de Jacques Fiset (Québec).

MIDI-PYRÉNÉES

2009-Librairie des Territoires-Midi-Py (en français)
Librairie « La Tartinerie » un lieu de rencontre autour du livre. Didier Bardy a « la passion du livre ». Catherine Mitjana tient à « un lieu de rencontre autour du livre ». En 2000, ensemble, ils font le choix de quitter, progressivement, leurs précédentes activités. Au départ, c’était une initiative personnelle. Elle s’est progressivement inscrite dans le projet du territoire. La caractéristique de la Librairie de Sarrant, c’est un choix de livres en rapport avec des engagements. Le livre, outil d’émancipation. Il veut montrer comment tout est organisé pour amener tout le monde à penser la même chose ! C’est un plus pour le tourisme et la vie locale. Visite de la délégation internationale « En route vers LUX’09 », 2009.

NORD-PAS-DE-CALAIS

VA-2009-Solidarités entre territoires-Nord Pas de Calais (en français)

« Métropolisation et territoires adjacents, solidarités et économie associées. » Accueillie par le Conseil de développement (CDD) du Pays de Saint- Omer » :
Ne pas subir... c’est produire à partir des ressources disponibles :
- Une économie endogène dans une approche de développement durable : tourisme, productions agricoles, patrimoine culturel, énergies ;
- Une économie solidaire et des partenariats publics/privés, leviers d’innovation ;
- Une offre de services locaux de qualité pour maintenir/attirer des résidents permanents. ...c’est promouvoir une science de l’agencement des acteurs, des logiques, des organisations pour entreprendre : outils juridiques, leviers fiscaux, gestion des risques, plate-forme d’activités... Ne pas subir...c’est s’organiser. L’étape est saisie comme occasion de dialogue entre Pays ruraux (horizontal), se concerter avant la prise des décisions avec la Région et autres territoires englobants (vertical), et contractualiser un partage des ressources urbain/rural plus équilibré.

2009-LeChenelet-NPdCalais (en français)
Le Chênelet : Une entreprise territoriale de maraîchage, scierie, éco-construction.
Depuis 20 ans, le groupe Chênelet, installé près de Boulogne-sur-mer (62), est engagé dans l’insertion sociale et professionnelle. De la fabrication de palettes « atypiques », une activité pour laquelle il est aujourd’hui en position de leader, il s’est orienté vers la construction d’habitats sociaux écologiques pour prévenir « la précarité énergétique », tout en préservant l’environnement. 
« Nous sommes 100 % insertion et 100 % économique », dit François Marty, son promoteur. Les matériaux utilisés proviennent du territoire : argile des carrières du Boulonnais, bois des coupes d’éclaircie des forêts du Pas-de-Calais, sous-produits inévitables de l’industrie locale. Le projet trouve aujourd’hui son extension dans Chênelet construction, un réseau fondé autour du logement social sur le modèle du réseau Cocagne. 14 opérations d’éco-construction sociale, soit une centaine de maisons, ont été entreprises, dans le Centre, l’Île-de-France, le Nord-Pas-de-Calais. 5ème Voyage apprenant, 2009. 
 BASSE-NORMANDIE

2009-Myosotis-services-BNormandie
MYOSOTIS Services, pour changer d’échelles dans la mise en œuvre de services locaux émanant de la société civile. Myosotis est un service agréé par le Préfet. Son mode mandataire cherche à respecter l’autonomie de la personne accompagnée. Myosotis recrute le personnel qui l’accompagnera dans les gestes de la vie quotidienne. Les usagers adhèrent à l’association. Son administration est bénévole et la gestion de service est assurée par trois salariées : une directrice encadre le personnel, veille sur la qualité du service et met en oeuvre les projets, une coordinatrice sociale met en place et suit les missions, une animatrice de réseau d’assistants.es de vie les recrute et les accompagne dans un parcours professionnalisant. Face au déficit budgétaire de l’Etat Français, de la sécurité sociale, à l’augmentation exponentielle des prises en charges de la dépendance, les gouvernants actuels répondent par la rationalisation des dépenses et l’ouverture des services au marché. Or, la notion du temps pour prendre soin, l’éducation à la prévention des risques, l’écoute des besoins, le respect de la personne en tant que sujet de sa vie, la qualité de relations interpersonnelles, sont des notions qui s’accommodent mal avec les logiques de rentabilité immédiate. C’est pourquoi, à l’échelle locale Myosotis tente d’aider à la remise en cause de comportements individuels et collectifs qui vont à l’encontre du bien être des personnes.
Géraldine Lechevalier, sa présidente (Atelier 7), 2009.

POITOU-CHARENTES

VA 2007 Travail Emploi PoItou-Charentes (fichier en français) 2007 - Voyage Apprenant 1 : Le projet collectif, déclinaison en Poitou-Charentes du thème Participation démocratique et ancrage territorial pour le travail et l’emploi

1ère étape régionale en Poitou-Charentes : France Joubert : Un cycle complet d’innovation territoriale, depuis 1985, pour maintenir et créer de l’emploi dans les projets.

- Des outils : Groupements d’employeurs (les GE) : une « bonne » loi de 1985, puis la Gestion Prévisionnelle et territoriale des Emplois (GPEC, GPET),
- Centres de ressources des GE : du prototype (CRGE Poitiers,1999) à 7 régions en France ; puis au changement d’échelles avec un Centre Européen (CERGE, 2008) Contact : http://www.crge.com
- La promotion d’un concept : le dialogue social territorial : ouvre un 4ème niveau de négociation et obtient une reconnaissance officielle dans le rapport du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE, juillet 2009).
- Le Carrefour de l’Innovation Sociale Travail Emploi (CISTE), un outil régional unique en France : association paritaire de dialogue social, à présidence tournante, en amont des négociations (seniors, travail saisonnier...). Bien qu’inscrit dans le Contrat de plan et de territoires depuis 1999 : encore des résistances dans la transition des agencements institutionnels concrets ... vers le droit commun. « La construction collective des outils pour travailler ensemble sur les mêmes sujets est un parcours de 20 ans, avec des jalons sur le chemin. Aujourd’hui, les idées sont claires : le pacte c’est le contrat et le local c’est le territoire. C’est là que l’emploi se régule. Dans le changement d’échelles, on retrouve les mêmes interlocuteurs, mais ils ont changé de posture. Le problème de l’exclusion est trop grave. Les élus sont descendus de leur piédestal. Ils ont besoin des autres. Des verrous ont sauté et la mondialisation est là ».

Initiatives présentées lors du premier Voyage apprenant, déjà publiées (2007)
2010 Centre de Ressources des Groupements d’employeurs (CRGE)
2007-ATOUT-AGE-Poitou-Charentes (2002-2005) (en français) _2007-ETAPE - Entreprendre, Transmettre, Accompagner Pour l’Emploi (2006-2010) (en français)
2007-LE CISTE, Carrefour de l’Innovation Sociale, du Travail et de l’Emploi (2010)
2007-IRIS, Initiative Régionale pour l’Insertion et la Solidarité

RHONE-ALPES

2010 : La Foncière Terre de liens : Un outil d’investissement solidaire au service de l’agriculture : L’expérience de Rhône-Alpes, France

Pensons nous que la terre comme l’eau et l’air sont des biens aliénables ? Quel pouvoir programme la suppression des terres cultivées, de jardins de forêts, d’ateliers artisanaux et industriels traditionnels ? Le style capitaliste d’asservissement supprimerait –il les possibilités individuelles et communautaires de vivre les traditions, effacerait les espaces de visibilité et de lisibilité des activités traditionnelles ? Comment alors résoudre la question du prix de la terre ? Comment accéder à l’outil de production, à l’usage ?
Auteur : Marc Barny, présent à Brussels en novembre 2010. Il participait à l’Atelier 7 Lux’09.

GÉORGIE

2009-Maison-Caucase-Géorgie (en français)
Maison du Caucase à Tbilissi, pour promouvoir les relations culturelles dans la région et d’œuvrer pour la compréhension mutuelle et la paix.
La Maison du Caucase en Géorgie est une institution et une association géorgiennes qui a comme objectif de promouvoir les relations culturelles dans la région et d’œuvrer pour la compréhension mutuelle et la paix. Elle offre une plate-forme aux expressions de la société civile et sert ainsi au développement de la démocratie. L’institution a été fondée par des personnalités éminentes de la vie intellectuelle du pays.
Zelimkhan Udzilauri, 2009.

GD LUXEMBOURG

2008 - Voyage Apprenant 3 : Le modèle luxembourgeois : « Objectif Plein Emploi » un réseau de développement local et d’économie solidaire, Luxembourg, 18 et 19 juin 2008

VA-2008- Insertion/Développement local-Luxembourg (en français)

3me étape régionale, Schifflange, OPE Luxembourg- 18-19 juin 2008
820 salariés ; 400 bénévoles en 2009.
Le refus de l’exclusion : des associations se mobilisent pour l’insertion des jeunes dans un double contexte de restructuration industrielle et d’une volonté nationale de lutte contre le chômage. Le syndicat OGB-L est en première ligne.

Un réseau à deux étages :
1- Un maillage : Centres d’Initiatives et de Gestion Locaux (CIGL) communaux ; CIGR régionaux et CIGS sectoriels aux échelles appropriées.
2- Un centre : OPE, centre de ressources en gestion, conseil.

Organisé en départements.
Les communes sont la base territoriale des projets : services aux personnes, NTIC, environnement etc. Avec le soutien du Gouvernement car c’est une réponse concrète aux besoins : création d’emplois et de bien-être pour les résidents.
Du prototype vers la régulation de droit commun : avec l’Institut Européen pour l’Economie Solidaire (INEES), OPE obtient la reconnaissance de l’économie solidaire comme troisième espace économique au Luxembourg, avec un statut adapté en préparation : l’Association d’Intérêt Général (Déclaration du Gouvernement, 07/2009).

ITALIE/INTERNATIONAL

2009- Community-supp-food-related economy-Italie (en anglais) Community support to “food-related economy”- Issues about the local/global and institutional dimension, Urgenci, Rete Economie Solidali (RES), Associazione Rete dei Nuovi Municipi (ARNM)

URGENCI est un réseau qui fait la promotion de partenariats solidaires entre citoyens, paysans, consommateurs, activistes et autorités locales. Il est présent dans les 5 continents sous des formes plus ou moins similaires : GAS Italie, AMAP France, Teikei au Japon.
Le réseau local comme espace public est un pré-requis. C’est une dimension de l’alternative réelle à l’existence bilatérale de l’Etat et du Marché. Cet espace public porte aussi l’intérêt général, au-delà de l’intérêt du groupe lui-même. C’est le point clé de nos discours. Si on ne traite pas la production agricole à part, qu’on l’intègre dans la vue d’ensemble, ça change tout et devient le point de départ d’une (ré)organisation : réduction de la pauvreté, agriculture urbaine, multifonctionnalité (y compris dans les politiques européennes), tourisme complémentaire, environnement… Le retour à l’agriculture traditionnelle, la relation avec les consommateurs, et par suite, avec le social, l’environnemental et la cohésion territoriale. Vers les politiques publiques : cela ne passera pas secteur par secteur, mais interconnecté avec d’autres domaines de l’économie sociale et solidaire que l’agriculture. Ce lien reste critique car les institutions n’ont pas changé leur manière de mettre en œuvre. Penser relié permet une toute approche de la planification ouvrant sur l’énergie, le bilan carbone, les droits humains, la souveraineté alimentaire, et la reconnaissance de la singularité du local pour transformer tout le système.
Andrea Calori, Voyage Apprenant à Mulhouse, 2010.

PORTUGAL

FI-2010-In-Loco-30ansDLD-Portugal (en français)
FI-2010-In-Loco-Budget-participatif-Portugal (en français)
L’Associação In Loco : Développement local et promotion de la citoyenneté. L’Association a été créée en 1988, afin de prolonger et approfondir une intervention lancée trois ans plus tôt, le Projet RADIAL (Réseau d’Appui au Développement Intégré de l’Algarve). Le contexte de son intervention est le sous-développement, la pauvreté, le vieillissement da la population (en résultat de l’exode rural, aggravé à partir des années 60 du 20ième siècle en vertu de l’émigration de masse et de l’essor du tourisme sur la côte littorale) avaient voué les populations locales de l’arrière pays de l’Algarve (particulièrement dans sa partie orientale – Serra do Caldeirão) à la marginalisation et à la perte de confiance dans leurs ressources et dans leur identité culturelle. Les interventions visaient l’animation des personnes et leur participation à des dynamiques de découverte et de mise en valeur des ressources locales, matérielles et immatérielles, celles du territoire, mais aussi bien celles représentées par chaque individu.
Bien que l’association ait bâti une histoire d’intervention significative et qu’elle ait des fruits irréfutables de son travail depuis le début (1985), aujourd’hui, elle connaît le doute.

Promotion de la participation des citoyens - Budget Participatif
L’Association In Loco a profité du PIC EQUAL pour soutenir la Mairie de São Brás de Alportel (ville où siège l’organisation) décidée à lancer un processus de Budget Participatif (2006). Dans le cadre du programme ce fut possible de concevoir, d’essayer, d’évaluer et de valider cette expérience et, par la suite, de disséminer à niveau du Portugal une méthodologie de conception, gestion et évaluation du BP. Visant la promotion de la citoyenneté, l’association a choisi le BP comme un instrument d’appoint. Aujourd’hui In Loco assure la consultation auprès d’autorités locales de taille très variée (Aveiro, Braga, Cascais, Geraz do Lima, Lisbonne, Silves, Vila Verde). Après l’intervention EQUAL, la dynamique se poursuit grâce au financement direct des municipalités en mesure de payer les frais de consultation et à un nouveau projet soumis à une fondation portugaise Fundação para a Ciência e a Tecnologia) lequel permettra d’appuyer les autorités locales sans capacité financière. En même temps que la stratégie décrite se poursuivait à niveau national, In Loco a essayé d’approfondir le rapport établi dès le début avec des expériences brésiliennes et de s’intégrer aux réseaux internationaux du BP.
Priscila Soarès, (2 Fiches Initiatives) 2010

UNITED KINGDOM

2009-Transition-Towns-UK (français, anglais, espagnol).
Le réseau des Transition Towns, une approche à la fois prospective et concrète, car elle prépare et apprivoise à l’idée que nos vies quotidiennes vont être bouleversées. Il faut donc organiser dès maintenant la transition vers des communautés capables de vivre ensemble d’une manière durable avec les ressources existantes de notre planète.
The Transition Towns’ approach is therefore practical and highly prospective, as it prepares and helps us to adapt to the idea that our daily lives will be disrupted. Now is the time to start organizing the transition towards communities capable of living together in a sustainable manner with the existing resources of our planet. Transition Towns propose un enfoque a la vez prospectivo y concreto puesto que anuncia que nuestra vidas van a ser perturbadas. Es hora entonces de organizar la transición hacia comunidades capaces de vivir las unas con las otras de manera sostenible respetando los recursos de nuestro planeta. Judith Hitchman, 2009

3 - Les Voyages Apprenants (VA) : montrer ce que produit un processus d’apprentissage « in situ », structuré par l’enchaînement des 3 séquences : illustrer – débattre – proposer.

CYCLE 2007-2009 : FRANCE ET GD LUXEMBOURG.

Dans la rubrique EUROPE
VA-2007 Travail Emploi Poitou-Charentes (fichier en français)
VA-2008- Insertion/Développement local-Luxembourg (en français)
VA-2008-ESS-Urbain-Ile de France (en français)
VA-2009-Solidarités entre territoires-Nord-Pas-de-Calais (en français)

CINQ RENCONTRES ONT EU LIEU POUR PREPARER LE FORUM LUX’09 : L’EXPERIENCE FORME ET PREND FORME

Une trame de capitalisation commune à partir du texte de cadrage de LUX’09 :
- Quelle économie l’action a-t-elle ou peut-elle générer ?
- Comment l’action a t-elle augmenté la prise de pouvoir et la responsabilité dans les solutions mises en oeuvre ?
- Quelles articulations l’action a-t-elle utilisées ou produites pour réussir des percées ?
- Qu’est ce qui a permis à certaines dynamiques d’obtenir une pérennité et d’engendrer sur un territoire des modes de faire durables ?
- Quelles leçons pour les multiplier à l’avenir ?

DANS CETTE RUBRIQUE VOYAGE APPRENANT : CROISEMENT DOMINANTE FILIÈRE (tourisme responsable) / TERRITOIRE (interactions local-régional-national-international).

VA-2008 Tourisme responsable-Territoire-Auvergne (en français) 2008 - Voyage Apprenant 2 : Le tourisme responsable, laboratoire d’une économie territoriale plus solidaire, coopérative et culturelle, Auvergne, Clermont-Ferrand, Lempdes, 27 et 28 Mai 2008

La Rencontre Territoriale d’Auvergne (RTA) est organisée par Alain Laurent (BEIRA-CFP et Pactes Locaux), accueillie par Jean-Claude Mairal, vice-président Région Auvergne (mai 2008).
- Elle catalyse 20 ans de réflexions et d’actions
- Elle ouvre un espace de dialogue et de relations inédites entre les parties prenantes de la filière, du territoire et de la coopération internationale
- Elle permet à ces acteurs de traiter la question des habitants et du territoire (direction d’un ouvrage collectif « Tourisme responsable, clé d’entrée du développement territorial durable », Chronique sociale 2009)
- Elle contribue dans les mois suivants à la définition de la stratégie française en matière de coopération décentralisée « Tourisme responsable et territoires » (2009). Des principes cadrent, valident ou préparent une action publique transversale inter-institutionnelle.

LANGUEDOC-ROUSSILLON

2009 – Accueil de la délégation asiatique « En route vers LUX’09 »

VA 2009- Aude-Développement local-délégation internationale (en français)
Des invités étrangers : Jacques Fiset, directeur du CLD de la ville de Québec, Denison Jayasooria (chercheur et acteur Malaisie) ; Yvon Poirier (RCDEC, Québec) ; Ben Quiñones (Asia Alliance for Solidarity Economy, Philippines), Patricia Tamini (ONTB, Burkina Faso).
5 jours : rencontres avec Eric Andrieu (maire de Villerouge Terménès et conseiller régional Languedoc-Roussillon), CG11, Journée BASE Sud Audois, Librairie de Sarrant (Gers), membres des Pactes Locaux : Alain Laurent, Judith Hitchman. Et une compréhension commune : quelles sont les conditions à réunir pour promouvoir l’ancrage territorial de l’économie solidaire ? Un premier niveau « à la base » : des projets locaux, concrets ; des catalyseurs : porte-parole comme le BASE Sud Audois ; ou portage par un élu qui traduit la culture des lieux dans un concept et des objectifs partagés qui font sens. Un deuxième niveau « intermédiaire » : des études de cas pour obtenir un effet de collection, un groupe de réflexion non académique pour discuter, car il faut comprendre ce qu’on a appris pour porter des propositions.

VA 2009- Aude D.Jayasooria (en anglais)
However on reaching Southern France we discovered that what they had planned was not a series of meetings in a conference room in the traditional style but one which was modeled after a learning journey. We were going to travel around to actual project locations and meet the actual socio-economic. This was exciting as we traveled and met key people who had a practical ‘hands on’ experience. Basically it was meeting groups, communities and individuals who were well grounded in their local context, who had a good grasp of local and global concerns and who were doing something to address their socio-economic conditions. Traditional lectures and power point presentations were avoided. We had the opportunity to visit, ask questions, hear local actors tell us their stories and later we were able to draw lesson and conclusions including applications to our own context. This was indeed a dynamic learning model and we caught the inspirations from the people who shared their stories.

These are outstanding stories and they are each unique to their local context but they provide valuable lessons for people in other cultural and socio-economic context. Five of the field visits have made a tremendous impression on me.

AUTRES VOYAGES APPRENANTS

MALI – 2008

VA 2008-Teriya Bugu-Mali (en français)
Le tourisme solidaire au service du développement territorial. _ Exemple de Teriya Bugu dans le cadre du FITS 2008 (Forum International du Tourisme Solidaire).
Précédé d’entretiens par Alain Laurent avec des acteurs des villages pour préparer les visites : Village de N’Goron sous l’arbre, de Ouala Bugu (le village des huîtres) ; de Ban Markala. L’exemple de Teriya Bugu devrait permettre de comprendre la notion de tourisme facteur de développement : le propos de l’atelier est de permettre à chaque participant de se faire sa propre opinion. Ainsi, le terrain et le contact avec le terrain sont privilégiés. En réalité, il y a trois terrains, ou plus exactement trois échelles de terrain. En observant comment fonctionne Teriya Bugu dans son territoire d’influence, on note facilement trois échelles : l’échelle interne (intra-muros), l’échelle proche (les villages bénéficiaires) et l’échelle distante (les acteurs extérieurs). C’est pourquoi l’atelier est organisé en fonction de ces trois échelles.
Conclusions en plénière : Cette ligne d’action définit une stratégie et des outils possibles pour faire du tourisme un moteur de développement endogène également. Mais quelles sont les dimensions de cette stratégie concrètement transférables ? Quelle place la participation des populations peut-elle prendre dans la définition des politiques publiques locales ? Comment planifier le tourisme alors que l’on ne trouve pas comment planifier et surtout concrétiser le désenclavement et l’aménagement des services de base (eau, santé, éducation) ? Quelles articulations imaginer entre les plans de développement économique social et culturel des communes maliennes et l’activité touristique ? Pour donner de la consistance au croisement entre les approches territoriale et sectorielle, pourquoi ne pas accrocher des acteurs Nord et Sud de la coopération décentralisée afin d’examiner les activités communes, les difficultés rencontrées, notamment de relations entre les diverses parties prenantes du tourisme, les pistes d’action, de financements ?
Ces questions reviennent à articuler le tourisme aux autres domaines du développement dans le cadre d’une planification territoriale. Ces articulations ne peuvent être mise en évidence que par le dialogue, l’échange et un diagnostic partagé non seulement sur les forces et faiblesses du territoire mais aussi sur des visions à moyen et long termes assorties de moyens que l’on tentera de mobiliser.

ALSACE

VA-2010-Mulhouse-précarité (en français, anglais et espagnol) Voir aussi FI-2010-MCMMulhouse (en français)

2010- Voyage accueillant à la Maison de la Citoyenneté mondiale de Mulhouse.
Résumé des enseignements de la présentation.
La pauvreté et le mur de l’administration : La complication est la règle... et le caractère très instable des dispositifs aussi. En fait, l’institution fait supporter aux précaires le poids de ses réorganisations internes ! Ni les élus et ni les administrations n’ont de réponses.
Dans la coopération internationale, les autorités publiques ont du mal à soutenir et développer de bons projets. Ils n’ont ni les outils d’évaluation, ni les outils d’accompagnement ... cécité, vide, manque de repères. Comment travailler sans se couper d’eux, car on en a besoin ? Il faut rendre l’échange social visible, qualifier ce qu’on apporte, comment on échange, comment on devient quelqu’un, le temps que cela prend..
L’Etat croit pouvoir tout acheter ! or, l’échange est rompu...

Suites :
- Retenir le projet d’agriculture urbaine, en relation avec le rural, la précarité, la détresse, les monnaies complémentaires. We need to bear in mind that the question of urban agriculture and links with the rural areas, precariousness, distress and complementary currencies.
- Très content de son 1ier Voyage Apprenant : accueil, qualité du débat, contextualisation qui n’enferme pas dans l’histoire locale. C’est enrichissant. Se félicite de l’européanisation et y compris de l’intercontinental. Les Français pensent, les Anglais agissent et les Alsaciens font les deux en même temps !
- Le réseau local comme espace public est un pré-requis. C’est une dimension de l’alternative réelle à l’existence bilatérale de l’Etat et du Marché. Local networks as part of public space is a prerequisite. This is a dimension of a genuine alternative to the bilateral existence of State and Market. The public is not the State.
- Faire pacte, c’est souder des volontés pour agir ensemble. On prépare l’avenir : non plus dénoncer, mais énoncer. On est engagé, ensemble, pour préparer un programme, et porter ensemble la volonté d’être présent dans les choses qui se construisent. Making a pact, means creating a will and a bond to act together. We are preparing the future : not by criticising but by proposing solutions. We are committed to jointly preparing a programme, proving to ourselves that we are not marginal, local or a makeshift solution, but that we jointly share the commitment to be present in helping to build a future.
- De nombreux Pactes Locaux existent. Ils peuvent redevenir quelque chose au niveau européen. C’est évident qu’il faut se baser sur des exemples. Many Pactes Locaux exist. They can become something at European level It is obvious that we should base our work on examples.
- C’est une autre réalité qu’au Brésil. Ce qui est commun est fort, malgré les différences Vos politiques publiques sont le paradis pour nous... mais vu d’ici, c’est moins sûr ! Nous sommes sur un autre chemin au Brésil : de quel Etat avons-nous besoin pour conduire la société que nous voulons ? Comment construire un mouvement social dans un si grand pays, sans reprendre la voie hiérarchique et syndicale avec les acteurs publics ?

JAPON

VA 2009-AFSE-Agriculture-Ogawamachi (en anglais) 2009 - Ogawamachi : Kaneko’Story. The outreach of solidarity economy in local area : Guidelines for Case Study of Solidarity Economy Initiatives in Your Country.
By Ben Quinones, CSRSME Asia
Solidarity economy initiatives are grounded at the community/local level and they usually start with a socially responsible stakeholder – be it a producer, investor, buyer, or consumer – who undertakes an innovation aimed at overcoming the adverse effects of the market economy. The story of Kaneko - an organic farmer we the participants of the 2nd Asian Forum on Solidarity Economy visited on November 9 & 10, 2009 - is a good example. It is easy to understand from Kaneko’s story how solidarity economy works on the ground. We hope PARC (Pacific Asia Resource Center) can write a more extensive analysis of the Kaneko case to serve as an example of an appropriate case study of a local solidarity economy initiative.

NORD PAS DE CALAIS.

2010 – NEWS Pays-St-Omer (français)
2010 - Des nouvelles du Pays de Saint Omer (5ème Voyage Apprenant)
Peu de suites données aux avis du Conseils de développement. Constat d’une implantation de nouvelles entreprises qui semblent dessiner un profil d’économie industrielle des déchets de matériaux de construction. De gros besoins en formation R&D. L’action publique passe à côté des champs d’insertion dans l’emploi à venir. Les difficultés actuelles pour les précaires, et les pauvres sont telles que les organisations comme la FNARS, la fondation Abbé Pierre se demandent s’ils faut continuer de coopérer avec l’Etat.

PARCOURS PERSONNELS

2009-INDIV-Shared vision-Learning Journey-BQ (en anglais)
From personal vision to shared vision - Learning Journey Ben Quinonès (Plilippines) 2009
All too often, building shared vision has revolved around the crafting of a vision statement by a few learned individuals and promoting this vision statement for others to sign on. This top-down approach is common even among those who advocate a bottom- up approach in development because it is convenient – for them.

2009-INDIV- le parcours singulier d’une ambition collective-AL (en français).
TER_RES (Association TERritoire-RESponsables) est à la fois l’aboutissement d’un parcours singulier autant que le début d’un projet collectif, Alain Laurent. Il n’est pas inintéressant de tirer des enseignements de ce parcours apprenant : depuis 1994, en croisant des fonctions (naturaliste de formation, enseignant, expert, mais aussi bénévole et militant), des thèmes (la biodiversité, les questions environnementales, l’écotourisme puis le tourisme responsable, le développement durable et l’approche territoriale du développement, la gestion intégrée des zones côtières, les cultures minoritaires, l’économie sociale et solidaire), des aires géographiques d’application (en Afrique, Océan Indien et en France).

4 - Analyses et propositions pour transformer la vision et ouvrir sur des perspectives concrètes d’action collective. « Énoncer et non dénoncer ».

1999- DF128-France (en français)
Des alliances pour des territoires innovants et solidaires : les pactes locaux pour la cohésion sociale et l’emploi : A bien des égards, les pactes locaux sont d’abord des « dialogues sociaux » que leurs promoteurs ont hésité quelque temps à nommer et à caractériser. Au début de tout pacte local, il y a le besoin et l’envie de se mettre autour d’une table et de discuter. Ces « alliances » répondent à la crise des relations entre êtres humains, qui caractérise notre monde ; elles sont inséparables de la crise des relations entre les hommes et la biosphère. Mais par les résonances qu’ils favorisent (entre l’unité et la diversité, entre la réflexion et l’action, entre le local et le global), ils constituent des repères intéressants pour une action collective fondée et durable et peuvent nourrir en contenu, éthique et méthode des outils et dispositifs institutionnels.
Recueil de fiches d’expériences. Dossier coordonné par Martine Theveniaut-Muller et Antonin Prébois, 222 p.

2004-Cahier de propositions des Pactes Locaux-France (en français) 2004-Cahier de propositions des Pactes Locaux-France ;« 1+1=3 ».
Bilan de 7 ans d’expérience : Les personnes au cœur des pactes locaux. Un engagement fondé sur un constat lucide l’analyse des pactes locaux.
La solidarité « est à la fois une volonté politique, une autre organisation des politiques publiques et une pratique personnelle dans un lien vital du local au global ».
La responsabilité, « c’est construire ensemble un projet, humaniser et localiser l’économie globale, innover autant par goût que par nécessité, privilégier l’accès aux ressources pour les habitants, économiser les ressources rares, se relier aux autres échelles ; des ingrédients des territoires responsables ».
La co-opération, « à partir des gens, par, avec et pour eux, promouvoir une voie citoyenne, fondatrice, sur laquelle devrait s’appuyer les acteurs sociaux du 21° siècle : les territoires et les villes ».
Pour faire mieux ensemble : élargir sa vision ; faire mieux ensemble ; inventer des outils territoires ; faire front en s’alliant. Dossier coordonné par Alain Laurent et Martine Théveniaut, 51 p Equipe d’animation : Claire Cartieaux, Daniel Gontier, Marie-France Dubois, Paul Fuchs, Judith Hitchman, Morgane Iserte, Christiane Joguet, Alain Laurent, Géraldine Lechevalier, Antoine Martin, Pascal Mullard, Jean-Pierre Pellegrin, Martine Théveniaut.

2008-Bridges-for-Inclusion-France (en français)
Rapport national français, dans le cadre du réseau EAPN (European Anti Poverty Network), Bridges for Inclusion. Etat des lieux européen (dans 5 pays) de la situation au regard de l’inclusion sociale.
La situation de la France au regard de l’emploi et de l’insertion se situe dans une approche compréhensive « d’histoire du temps présent ». En effet, l’une des échelles de la résolution des problèmes est celle qui nous situe, ici et maintenant, entre hier et demain. L’accélération des évolutions sur le dernier demi-siècle a produit des ruptures de la mémoire collective. Ceci fait courir le risque majeur de transformations décisives pour l’humanité, conduites avec une mémoire courte. Or, plus une crise est profonde, moins l’urgence est bonne conseillère.
Une attention toute particulière est accordée à faire connaître des innovations socioéconomiques et organisationnelles actuelles. Ensemble, elles sont, d’ores et déjà, sorties de la marginalité. La question qui se pose pour des stratégies concrètes de développement économique plus solidaire est en effet la suivante : Comment s’inspirer de leurs façons de faire pour en diffuser les potentialités en grandeur réelle, plutôt que de les cantonner dans l’expérimental et le dérogatoire ? Comment franchir le cap qui leur permettra de faire référence pour des politiques renouvelées à la mesure des défis de la cohésion sociale et territoriale de l’Union européenne ?
Martine Theveniaut, Rapport national français, réalisé dans le cadre d’une convention avec les Pactes Locaux, 2008

2009-Cohésion-territoriale-Livre-Vert-PL(en français)
Contribution au débat européen : Livre vert de la Commission Européenne sur la cohésion territoriale.

Ces expériences innovantes concourent à mettre en avant plusieurs principes que les PactesLocaux jugent nécessaire pour réussir la cohésion territoriale, à savoir que cette politique soit conduite comme : une réponse de proximité aux problèmes de développement, aux échelles territoriales les plus appropriées, selon le principe d’une subsidiarité active ; une approche intégrée, conjuguant solidarité et compétitivité, pour une meilleure cohésion économique et sociale dans (et entre) les territoires. ; une gouvernance de qualité, s’appuyantsur des partenariats responsables et de nouvelles formes de coopérations locales, afin de renforcer la cohérence et la cohésion des projets de territoire à différents niveaux ; un renouvellement du modèle de développement de l’Europe élargie pour plus de cohésion.
Bruno Racine et Martine Theveniaut pour les Pactes Locaux,2009.

2009-GMN-LivreBlanc-PL-APFP-France
2010-GMN-CdR-Barcelone
2009 - Contribution au débat européen : Livre Blanc avec l’Association de Promotion et de Fédération des Pays (APFP) à l’invitation du Comité des Régions qui veut recueillir les points de vue d’autorités locales, de parties intéressées et d’associations :
- souscrivent à l’objectif de faire de la politique européenne de cohésion territoriale un enjeu à part entière de son projet global de cohésion, afin de "garantir le développement harmonieux de tous les territoires et de permettre à leurs habitants de tirer le meilleur parti de leurs caractéristiques propres".
- sont pleinement en accord avec les cinq principes d’une gouvernance multiniveaux sur lesquels se fondent les ambitions du Comité des Régions : ouverture, participation, responsabilité, efficacité et cohérence, dans le respect du principe de subsidiarité. La cohésion territoriale, en reconnaissant les singularités des ressources territoriales, y compris culturelles, historiques, sociologiques, donne tout son sens à des politiques locales dont l’atout principal est de garantir le lien social et la qualité du "vivre ensemble", mais aussi à de plus vastes échelles.
- partagent la conviction qu’il est nécessaire d’installer ou restaurer une confiance réciproque entre citoyens, élus et instances politiques. À partir de leurs activités, ils sont à même de porter des propositions pour accompagner cette évolution. Ils veulent promouvoir une approche du territoire comme système de relations ouvert, à même de renouveler les formes de la démocratie et d’apporter des réponses à des problèmes clés d’aujourd’hui. Réseau de personnes et d’organisations ouvert sur l’Europe et le monde, leurs expériences et réalisations traduisent, de manière concrète, la nécessité d’une organisation territoriale concertée des ressources, tant humaines que naturelles.
Plusieurs conditions sont requises pour installer une gouvernance multiniveaux démocratique dans l’espace européen :
- installer progressivement une confiance suffisante pour donner envie aux citoyens de participer aux politiques de cohésion en construisant les réponses à leurs préoccupations.
- promouvoir les espaces de concertation, d’échanges dans les territoires.
- appréhender ces démarches "apprenantes" tournées vers la préparation de l’avenir comme un investissement qui demande des techniques, des moyens financiers et du temps.
- coproduire les indicateurs territoriaux du développement.

Points d’insistance de l’APFP :
1. La clarification des relations entre échelons de territoires par la simplification des domaines de compétences et inciter à la définition de territoires pertinents et cohérents, correspondant aux bassins de vie, comme outil de gouvernance locale, relayée par une gouvernance régionale.
2. Une cohésion territoriale horizontale et verticale renforcée entre l’ensemble des territoires.
3. La transversalité des processus décisionnels en croisant la cohésion territoriale et sectorielle.
4. L’association systématique de tous les acteurs locaux au processus de réflexion et décisionnel, qu’ils soient acteurs publics, privés, associatifs, économiques, politiques, citoyens : mode de gouvernance incontournable pour une meilleure application, identification.
5. Intégrer systématiquement la prospective territoriale et l’évaluation aux projets locaux de développement durable du territoire.
6. Faciliter les échanges entre territoires de projet européens, par la rencontre annuelle des représentants nationaux.
7. Partager l’expérience Pays, son concept et ses modes d’organisation, présentant un bilan positif en termes de planification de l’espace territorial, de gouvernance, notamment l’association des acteurs locaux au sein du Conseil de développement de Pays.
2010- Présentation de la démarche de mutualisation à un Atelier du Comité des Régions, sous présidence espagnole, Barcelone à la suite de la contribution écrite du Libre Blanc
Martine Theveniaut et Michael Restier, 2009

2009-Capitalisation-Lux’09 (en français, anglais)
2009 - Enseignements de Lux’09 (en français) Une vision collective mieux partagée et un programme d’activité à 4 ans :
Pour décloisonner et amplifier le potentiel de la nouvelle économie : « il faut remettre l’économie dans le bon sens, à partir des acteurs de terrain et de la réalité concrète, des besoins, des aspirations et des ressources humaines d’inventivité ; il faut déclarer que l’autre économie est une économie de la coresponsabilité ».
Et pour cela, réunir ou créer 6 conditions : des réseaux efficaces en développant des portefeuilles d’alliances ; une nouvelle richesse sociale à travers des connaissances et des valeurs partagées ; une science des interfaces et des statuts pour penser les complémentarités ; des moyens pour une animation et une capacitation pérennes et changer la nature des relations partenariales ; une culture de l’évaluation qui rétablisse l’équilibre entre le qualitatif-immatériel et le quantitatif-matériel ; considérer Lux’09 comme un tremplin, c’est-à-dire une opportunité d’exprimer, mais aussi d’installer des relations formelles et informelles d’entraide.

Résultats d’une démarche qui met en mouvement.
- Les conclusions de la démarche (le « 7 pages ») : 20 fiches d’exemples d’intervenants et invités contributeurs, 21 personnes intéressées par les suites. 80 inscrits, 40 présents : Europe, Burkina Faso, Chili, Côte d’Ivoire, Géorgie, Inde, Madagascar, Malaisie, Mali, Québec, Philippines, Sénégal.
- 3 séquences : Illustrer et débattre vu des Nords, et vu des Suds puis proposer - les « regards croisés » - le 3ème jour dégagent des convergences entre participants, de tous niveaux de responsabilité.
- Faire plate-forme, c’est aussi faire sens, intérêt commun et réseau. La notion d’ancrage territorial est centrale. Elle permet la transversalité (environnement, social, culture, finance, gouvernance ) et l’implication de toutes les composantes de la population, surtout les exclus.
- Une démarche apprenante est un outil approprié, à améliorer. Elle contribue à la co construction d’une vision partagée sur le territoire et à propos du territoire. Le renforcement des capacités et la formation sont indispensables : élus, personnel des communes, administration en général. La participation est la règle et doit être facilitée : aller vers les plus exclus, les plus en besoin. L’écoute, le dialogue, l’existence de facilitateurs, de raconteurs d’histoire, d’animateurs de la vie locale sont importants.
Par des outils efficaces comme l’arbre à palabres, la démocratie représentative et la démocrate active se relient. Le réseautage et l’échange d’expériences Nord-Sud est important. Il faut rééquilibrer les échanges d’expériences et les savoirs. Le passage par la régulation, les politiques, est incontournable pour articuler le local, le régional, le national, le continentale et le mondial.
Alain Laurent, 2009

2009 : Synthèse finale (en français, anglais, espagnol)
2009- Territoire-Territory-Territorio (en français, anglais, espagnol)
2009-Intervention-Tokyo (en français, anglais, espagnol)
Synthèse Forum internet pour la préparation de l’intervention au Forum asiatique de l’économie solidaire, Tokyo, novembre 2009.

L’approche territoriale ouvre la possibilité de pondérer les excès des entrées thématiques et sectorielles, vers une approche globale.

Illustrations et analyses convergent pour formuler une voie de progrès, à Tokyo :
La vision globale de l’économie solidaire concourt à « la grande transition » avec d’autres courants de pensée et d’action, notamment ceux du développement durable. Ils portent une finalité commune : remettre l’économie dans le bon sens et à sa juste place : un moyen au service des finalités du vivre ensemble, aux mêmes lieux dans un monde vivable pour tous : un monde fini de ressources à partager de façon équitable, de façon délibérée et démocratique L’approche territoriale ouvre la possibilité de pondérer les excès des entrées thématiques et sectorielles, vers une approche globale.

2009-AFSE-Denison Jayasooria (en français, anglais, espagnol)
Les leçons du Forum Asiatique de l’Economie Solidaire de Tokyo Elles soulignent l’importance des « regards croisés » pour relier de 5 dimensions du changement dans ces moments de rencontres intercontinentnales.
1 Une introduction complète, à la fois théorique ainsi que le développement historique de l’économie solidaire,
2 La dimension pratique à travers le partage d’expériences et études de cas.
3 Le développement institutionnel des organisations impliquées
4 La dimension politique, y compris le plaidoyer et le lobbying auprès des gouvernements pour un environnement politique favorable qui facilitera le développement de l’économie solidaire et les entreprises, en particulier sociales.
5 Le Forum Tokyo 2009 a fourni d’immenses possibilités de partage, de fraternité et de maillage entre des groupes multi diversifié de personnes parmi lesquels des universitaires, des dirigeants locaux, militants de la société civile, des agents de développement, les décideurs politiques, des leaders d’organisations et des représentants internationaux.

Denison Jayasooria, président du FAES/AFES, 2009.

2010 : FICHE DE LECTURE : « Gouvernance des biens communs : pour une nouvelle approche des ressources naturelles », Elinor Ostrom. _ Révision scientifique de Laurent Baechler, Ed. de Boeck, Planète en JEU, traduction française 2010, 301 p.
Résumé :
La problématique qui occupe d’Elinor Ostrom n’est pas au centre – c’est le moins que l’on puisse dire – des préoccupations de la corporation des économistes de l’École de Chicago (au hit-parade des Nobel d’Economie !). Elle peut même passer pour marginale. En fait, sa réflexion progresse depuis les années 60 à commencer par sa thèse sur la gestion de l’eau en Californie du Sud (1963), les pêcheries côtières en Turquie, les systèmes d’irrigation en Espagne et aux Philippines, l’exploitation des forêts au Népal plus récemment. En résumé, cet ouvrage montre, par des exemples de gestion des ressources en propriété commune, que le fonctionnement de l’action collective ne suit pas les hypothèses habituelles en économie (rationalité et information parfaite des acteurs). En effet, les acteurs, en situation réelle, font des choix plus appropriés en termes de gain collectif que les prédictions du choix rationnel. Cette situation s’explique par l’importance de l’interconnaissance qui permet un engagement mutuel, et par la capacité d’innovation ou d’adaptation des acteurs qui permet de faire évoluer les règles et d’augmenter le gain collectif.

Il aura fallu vingt ans la traduction française de cet ouvrage publié en 1990 : « Governing the Commons : The Evolution of Institutions for Collective Action », (Cambridge U. Press) ! … Alors que « nous étions des dizaines de praticiens et de chercheurs à ramer sur des questions auxquelles des réponses, plus ou moins complètes, existaient ailleurs ! » écrit Bernard Garrigues, un ami de Lozère, sur son blog. La partie la plus visible des recherches d’EO s’inscrit dans un corpus immense de recherches menées aux Etats-Unis sur ce sujet, non diffusées en Europe.
La traduction fait suite à l’attribution, le 12 octobre 2009, du Nobel d’économie à Elinor Ostrom .
Quel parti des « praticiens en recherche » peuvent-ils tirer, aujourd’hui, de ce cadre de réflexion pour plaider un local relié et regagner en autonomie ?

5 - Relations entretenues (ou à installer) avec d’autres collectifs d’acteurs qui agissent dans une perspective similaire ou voisine (ébauche…)

2006- La roue du développement, Ontario,Canada (en français) Créer des richesses communautaires : le projet de la Roue du développement
Il a deux objectifs principaux : une approche énergique et centrée sur la formation, le renforcement des capacités et le réseautage stratégique ciblé sur l’accroissement de l’efficacité des développeurs d’entreprises sociales (d’ES) ; et deuxièmement, un programme intensif de recherche qui vise à tester des modes de suivi systématique et d’évaluer les progrès. Source : Mike Lewis, in Créer des richesses communautaires, Volume1, n°1, 2006

2007-Etude Conseils de développement-APFP-France (en français)
2009-Demain les Pays-APFP-France (en français)
L’APFP (Association pour la Promotion et la Fédération des pays) est mobilisée pour défendre l’utilité des Pays et des conseils de développement qui les animent, ainsi que d’autres réseaux de territoire.
À l’automne 2007, l’AFPP a réalisé une enquête via un questionnaire adressé aux conseils de développement des Pays afin de mieux comprendre leurs liens avec les entreprises.Première exploitation des 63 réponses reçue. Les présidents des conseils de développement sont pour 1/3 par des entrepreneurs (y inclus artisanat-commerce et agriculture), à côté de 25% de retraités et de 25% de représentants du secteur social-éducation-culture-environnement. Il n’y a pas de président dans 10% des cas, et quelques rares conseils sont encore présidés par des élus.
Le nombre d’entreprises moyen dans les conseils de développement est de l’ordre d’une dizaine et est constitué en grande majorité d’entreprises de moins de 50 salariés (ainsi l’artisanat est cité dans 88% des réponses, et l’industrie dans 71%). L’implication des entreprises est considérée généralement par les conseils de développement comme assez modérée (et importante pour 17%), mais près de 20% estiment que cette implication connaît une progression. Cette implication semble plus importante là où existe un collège de chefs d’entreprises.
La quasi-totalité des conseils de développement a une commission développement économique et formation, qui joue un rôle important dans la définition des thèmes de travail liés aux entreprises. Ainsi un thème de travail fortement présent est celui de la création et de la reprise d’entreprises. Les conseils de développement mettent en avant différents thèmes de travail résultant de préoccupations d’entreprises : pérennisation des emplois (et adaptation), services à la population (ce qui se traduit par des travaux sur les services de proximité), insertion, environnement, cadre d(travaux sur la gestion des risques environnementaux)...

2009 « Demain les Pays » présente les résultats d’un sondage sur l’utilité des Pays, dans le cadre d’une réforme territoriale nationale qui entend les supprimer : Plus de 90% des Pays estiment être pertinents en termes de concertation, de coordination, et de stratégie et être utile, dans plus de 80% des cas, pour la contractualisation et la prospective. Près de 60% estiment contribuer à l’innovation du territoire que ce soit sur un axe de gestion, de gouvernance, d’outils méthodologiques, de montage de projet...
Environ 15% se définissent comme pertinents dans la maîtrise d’ouvrage, MO pour la plupart du temps pour des études. Enfin, les Pays considèrent être le seul espace pertinent travaillant sur les questions de solidarité urbain/rural.

2008- Local Economic Development and its Potential
2008-Potentiels du développement économique local (en anglais) Karl Bilkolzer part d’un focus microéconomique pour caractériser ses potentiels : Microeconomics focus on the economic performance of the single enterprise, while macroeconomic approaches focus on the national economy and increasingly on the economy at a world wide level. In this view the single enterprise interacts directly with the national or the world economy more or less without any relationship to intermediate entities like neighbourhoods, communities, localities or regions. Although this might sound strange again, scientific efforts especially designed for the economic performance of neighbourhoods, communities, localities or regions were not seen as of any importance or necessity. Our findings are based on empirical research. Local Economic Development was by no means introduced as a new theoretical concept, developed or promoted by academics or other experts. To the contrary it emerged from very pragmatic activities of a huge variety of actors on the local or grassroots level. One of our first and also most encouraging findings were the incredible numbers of already existing and successfully operating local economic development initiatives in more or less all parts of the world, not only in areas of economic crisis in Western Europe, where we started our research, but also in Africa, Latin America, Asia and the Pacific Islands. herefore, we need not to reinvent the wheel, what we have to do is to analyse and evaluate all this practical approaches, identify the successful as well as the failing mechanisms and instruments and develop a systematic set of tools as well as a coherent theoretical framework. Although this research can not build on a long academic tradition, the already existing knowledge is rather complex and well advanced. Paper for the International Conference on “Apparant Antithesis : Globalisation and Local Karl Birkholzer
Development” School on Local Development, University of Trento, 9th – 11th October 2008

2009-Territoire-EssaiOEconomie + intervention de Pierre Calame (en français)
2009- Territories as Actors (en anglais)
Le territoire, acteur pivot du XXIe siècle.
Le territoire est appelé à devenir l’acteur pivot du 21e siècle. On croyait à l’avènement d’une société, d’une économie sans grumeau. C’est au contraire des réseaux de relation, structurés et polarisés, qui émergent. À la fois trop petit et trop grand, l’Etat est maintenant sur la défensive : trop petit pour structurer les règles du jeu d’une économie mondialisée. Trop grand, anonyme, il ne sait pas prendre en compte la diversité des contextes et des situations. Mais, au-dessus, les entreprises multinationales, les très grandes banques, les fonds de pension surplombent, structurent le monde, l’économie et la production des connaissances. Toujours avec les mêmes lunettes qui empêchent de voir l’économie est beaucoup plus une idéologie qu’une science, ces connaissances assurent la médiation essentielle avec leur mise en œuvre pratique : entre la matière première ou le travail et une infinité de produits que le marketing se charge de rendre désirables et les multinationales de la distribution de rendre accessibles aux quatre coins de la planète. Prenons quatre défis majeurs de notre temps : l’insertion de l’activité humaine dans la biosphère, à la recherche d’un nouvel équilibre ; la gestion sociale ; la réduction des consommations d’énergie ; l’économie de la connaissance. C’est bien le territoire, et non l’entreprise, qui est le mieux placé, organiquement, pour relever ces défis. Il s’agit de potentialités à transformer, pas encore d’une réalité. Un certain nombre de conditions sont à réunir, que Pierre Calame développe dans son « Essai sur l’oeconomie », paru en 2009.
Pierre Calame, chapitre 5 (deuxième partie). Extrait de l’Essai sur l’Oeconomie, 2009.

2009 -The Great Transition-Canada (en anglais)
Navigating Social, Economic, Ecological- Change in Turbulent Times : The global challenges we face demand a radical transition from a globalised growth economy driven by escalating levels of debt to a federation of decentralised, social, and ecological economies. This paper is not merely a theoretical discussion, however. The thesis proposed for SEE (Social, Ecological, and Economic) Change builds upon historic and contemporary efforts by co-operative organisations to end usury, advance local land reform, reconstruct local food systems, and forge energy solutions that can decrease our dependence on fossil fuels. The dynamic and complementary innovations introduced in this paper explicate strategic pathways that need to be interconnected to shape the social and ecological system.

Michael Lewis, Canadian Centre for Community Renewal & BC-Alberta Social Economy Research Alliance
and Patrick Conaty, New Economics Foundation (UK) & BC-Alberta Social Economy Research Alliance.