Des projets
La proposition d’organiser une Assemblée Inter-réseaux sur le fait que les Projets liés à l’Énergie constituent une cause de Criminalisation et Dette Écologique, fait partie d’un long processus mené par plusieurs réseaux et organisations qui ont analysé et agi pour faire face aux impacts produits par le modèle économique dominant qui a été imposé à un niveau global sur les économies locales, nationales et régionales.
Ces processus sont liés fondamentalement avec les projets d’énergie - l’exploitation des ressources pétrolières, les infrastructures hydroélectriques et en ce moment, la production de biocarburant - les sujets financiers - spécifiquement la dette externe des pays du Sud, le rôle des IFIS et le financement de ces projets - et leurs impacts sociaux, économiques et environnementaux.
Le modèle dominant qui menace les formes de vie et les économies locales, a de plus généré de graves niveaux de conflit qui regrettablement ont été criminalisés, comme par exemple, le génocide indigène qui a lieu actuellement dans la région de l’Amazone de Bagua au Pérou.
Devant ces situations, la demande de la dette écologique gagne de la force. Dans le contexte des débats au sujet du changement climatique, des gouvernements comme celui du Président Bolivien Evo Morales, réclame la dette climatique.
Ces sujets convergent au moment de la discussion sur le changement climatique et le Protocole de Kioto, vers la 5e Conférence des parties dans la Convention Cadre sur le Changement Climatique qui doit avoir lieu à Copenhague en décembre 2009. Il est indispensable de provoquer un impact sur le centre des débats, les cause de fond et des propositions concrètes pour éviter la détérioration du changement climatique qui affecte principalement les communautés et les villes du Sud.
Avec tous ces antécédents et dans ce contexte, il est indispensable de construire une position et une stratégie communes avec les Réseaux et les Mouvements sociaux, pour arrêter le changement climatique, la criminalisation de la résistance, et renforcer les demandes de remboursement de la dette écologique du Nord avec le Sud, de manière à favoriser des économies plus durables.
Nous projetons de réaliser l’Assemblée en Équateur, au vu de l’existence de l’expérience d’Audit Intégral du Crédit Public et de l’Initiative Yasuní-ITT, proposées par la société civile et mises en place par le Gouvernement national. La demande liée à la dette écologique a été fortement développée par Acción Ecológica.