études de cas
LA CULTURE, C’EST L’AFFAIRE DE TOUT LE MONDE y compris (et surtout) de celles et ceux qui vivent dans la précarité et l’exclusion.
Voilà le pari que nous voulons tenir.
En fait, l’idée est très simple, elle part d’un certain nombre de rencontres, d’évènements qui se sont déroulés ces derniers temps et qui nous ont donné envie d’aller un peu plus loin, de formaliser un projet.
Ce projet devrait permettre à des personnes qui, souvent, sont frappées par le chômage, qui vivent dans la précarité et l’exclusion :
· de s’exprimer par le chant, la musique, la poésie, le théâtre, la peinture, la sculpture, etc... · de communiquer leur misère et leurs espoirs ; · de faire le lien (pourquoi pas) avec les Citoyens du Monde ouverts à ce type de démarches ; · d’échanger ; · de monnayer leurs talents, leurs oeuvres (en euros ou en monnaie complémentaire telle le Freitaler, le BonNetzBon, le SOL...) pour tout simplement vivre et non survivre, mais VIVRE ENSEMBLE (avec des personnes de condition sociale différente, de culture différente).
Ce projet est transfrontalier car il met en relation des artistes de Mulhouse, Bâle et Fribourg.
Une effervescence du moment, que ces personnes se rencontrent dans un seul et même but : partager leur passion pour la musique, le chant ou la peinture.
Parmi ces artistes, il y a d’abord :
· des artistes –peintres :
Abdellatif ZERAIDI, Pascal Muller, Daniel LUMIER de Mulhouse,
Keri d’origine russe et qui vit à Fribourg.
· des musiciens-chanteurs :
Fatima et Houaria pour le répertoire classique,
Francis Biayi et son groupe pour la musique Soul,
Les Terno Sinto,groupe manouche,
Le groupe allemand de Fribourg, qui autour de Maren MOORAN (artiste peintre-musicienne - chanteuse…) a créé en 2007 une sorte de collectif d’artistes ayant pris la dénomination de « KunsHartz » et qui nous proposent leurs services.
Ces groupes se sont déjà rencontrés à Fribourg, et à Mulhouse.
Il s’agit désormais de développer ce projet :
en créant, par exemple un « collectif transfrontalier de culture populaire » ;
en établissant des fiches de présentation des divers partenaires qui peuvent être communiqués à des personnes et des groupes de personnes intéressés par la démarche et qui peuvent être recensées dans un « centre de ressources » ;
en organisant une ou plusieurs manifestations de lancement (à Fribourg, à Bâle, à Mulhouse ou ailleurs) où les uns et les autres s’exprimeront à leur manière.
Ils sont en mesure d’organiser des expositions, des rencontres musicales, des concerts, des tours de chants, des représentations théâtrales, etc....
en créant par exemple "un collectif transfrontalier de culture populaire" ;
en établissant des fiches de présentation des divers partenaires, qui peuvent être communiquées à des personnes et des groupes de personnes intéressés par la démarche et qui peuvent être recensées dans un "centre de ressources" ;
en organisant une ou plusieurs manifestations de lancement (à Fribourg, à Bâle, à Mulhouse ou ailleurs) où les uns et les autres s’exprimeront à leur manière, où l’on organisera des débats, où ils pourront se faire connaître, où ils pourront proposer et effectivement monnayer leurs services ;
en planifiant par la suite, à intervalles réguliers des rencontres de ce type (1 à 4 par an par exemple) ;
en organisant des expositions permanentes dans des lieux utilisés par nos structures partenaires (par exemple la MCM, la Table de la Fonderie à Mulhouse).
Il est évident que cette conception, cette démarche est à enrichir par les réflexions, les apports des uns et des autres.
Mais dès à présent, se pose une nouvelle question : Avec quels moyens allons-nous lancer cette opération ?
Rien de plus simple : avec nos motivations, notre détermination, notre envie de réussir.
Par ailleurs, nous avons à Mulhouse et ailleurs des endroits, des salles qui peuvent se prêter à ce type de rencontres, d’expositions permanentes (je pense à la MCM, à la Table de la Fonderie, au futur local de SOS,)
Ces locaux pourront être mis gratuitement à notre disposition. On pourra également envisager de louer à tarif réduit la Maison de Quartier de la Fonderie, l’Auberge de Jeunesse.....
Dans cette option nous sommes en train de créer un collectif capable d’organiser tout cela.
Nous démarrerons donc avec notre volonté, des locaux gratuits et des animateurs bénévoles.
Mais rien ne devrait nous empêcher de chercher et surtout de trouver des sources de financement.
C’est ainsi que nous sommes en train de proposer un dossier que nous déposerons à la CRES (chambre régionale d’économie sociale) en vue de bénéficier de la mesure 4.23 du FSE et permettre au porteur du projet de transformer cette utopie en utopie réaliste.