Ce mouvement a démarré en 1987 avec le projet Ville en Santé de Rouyn-Noranda, une première en Amérique. Très rapidement, les villes de Sherbrooke et Montmagny ainsi que le Quartier Mercier-Est de la Ville de Montréal lui emboîtaient le pas.
Ces villes et villages en santé se sont dotés d’une structure de réseau qui leur permet d’échanger informations et expériences. L’année 1988 voyait la mise sur pied d’un centre d’information qui allait soutenir le développement du Réseau québécois de Villes et Villages en santé, un regroupement d’abord informel puis incorporé en 1990. L’effet d’entraînement des réalisations concrètes des premières municipalités participantes a permis d’assurer son expansion.
Depuis sa création en 1988, le Réseau québécois de Villes et Villages en santé n’a cessé de grandir en qualité et en nombre puisqu’il compte maintenant 177 membres dont 165 municipalités, 4 arrondissements, 7 MRC et 1 quartier représentant plus de 50 % de la population québécoise. Chacune d’entre elles réalise des projets très divers qui améliorent concrètement la qualité de vie de leurs citoyens, en s’adaptant aux besoins et aux ressources spécifiques du milieu.
Le concept est simple et flexible : la concertation au sein des différents services municipaux ainsi qu’avec les organismes du milieu, qu’il s’agisse des ressources du réseau de la santé, de celui de l’éducation, du monde du travail, des groupes communautaires ou encore des citoyens eux-mêmes. Il se base sur le fait que les municipalités représentent le niveau politique le plus près de la population et sans doute le plus significatif pour sa santé puisque la qualité de vie d’un individu est un facteur prépondérant de son état de santé.